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La High-Tech au service de la chirurgie

par Manuel

L’avenir de la chirurgie offre une coopération étonnante entre l’homme et la technologie, qui pourrait élever le niveau de précision et d’efficacité des opérations chirurgicales à un niveau jamais vu auparavant.

Aurons-nous des petits robots chirurgicaux de type matriciel ? Vont-ils prélever et extraire des organes du corps des patients ?

La scène n’est pas impossible. Il semble que nous ayons parcouru un long chemin depuis l’Égypte ancienne, où les médecins pratiquaient des chirurgies invasives il y a déjà 3 500 ans. Il y a seulement deux ans, la Nasa s’est associée à la société médicale américaine Virtual Incision pour développer un robot qui peut être placé dans le corps d’un patient et être ensuite contrôlé à distance par un chirurgien.

C’est la raison pour laquelle je crois fermement que les chirurgiens doivent reconsidérer leur position vis-à-vis de la technologie et de l’avenir de leur profession.

Les chirurgiens doivent repenser leur profession

Les chirurgiens sont au sommet de la chaîne alimentaire médicale. C’est du moins l’impression que le grand public retire des séries dramatiques médicales populaires et de leurs propres expériences. Ce n’est pas une surprise. Les chirurgiens portent une énorme responsabilité : ils peuvent causer des dommages irréparables et des miracles médicaux en pratiquant une seule incision sur le corps du patient. Pas étonnant qu’avec l’essor des technologies numériques, les salles d’opération et les chirurgiens soient inondés de nouveaux appareils visant à faire le moins d’incisions possible.

« Nous devons nous occuper de ces nouvelles technologies chirurgicales afin de faire comprendre à tout le monde qu’elles étendent les capacités des chirurgiens au lieu de les remplacer. »

Les chirurgiens ont également tendance à s’aliéner les patients. La touche humaine n’est pas nécessairement la quintessence de leur travail. Cependant, à mesure que les solutions technologiques s’imposent dans leur pratique en prenant en charge une partie de leurs tâches répétitives, je leur conseille de repenser leur position. En traitant les patients avec empathie avant et après l’opération, ils s’assureraient que leurs services sont irremplaçables, même à l’ère de la robotique et de l’intelligence artificielle.

Dans un premier temps, cependant, la société des chirurgiens doit se familiariser avec l’état actuel de la technologie affectant le bloc opératoire et leur travail. J’ai parlé de ces technologies futures avec le Dr. Rafael Grossmann, un chirurgien vénézuélien qui faisait partie de l’équipe qui a réalisé la première opération en direct à l’aide de la RV médicale et qui a également été le premier médecin à utiliser Google Glass en direct en chirurgie.

J’ai donc rassemblé les technologies qui auront un impact énorme sur le déroulement de la chirurgie.

1) La réalité virtuelle

Pour la première fois dans l’histoire de la médecine, en avril 2016, le chirurgien cancérologue Shafi Ahmed a pratiqué une opération à l’aide d’une caméra de réalité virtuelle au Royal London Hospital. Il s’agit d’un pas de géant époustouflant pour la chirurgie. Tout le monde a pu participer à l’opération en temps réel grâce au site web « Medical Realities » et à l’application « VR in OR ». Qu’il s’agisse d’un étudiant en médecine prometteur du Cap, d’un journaliste intéressé de Seattle ou d’un parent inquiet, chacun pouvait suivre, grâce à deux caméras à 360 degrés, comment le chirurgien avait retiré un tissu cancéreux de l’intestin du patient.

Cela ouvre de nouveaux horizons pour l’enseignement médical ainsi que pour la formation des chirurgiens. La RV pourrait élever l’enseignement et l’apprentissage de la médecine à un tout autre niveau.

Aujourd’hui, seuls quelques étudiants peuvent regarder par-dessus l’épaule du chirurgien pendant une opération. De cette façon, il est difficile d’apprendre les ficelles du métier. En utilisant la RV, les chirurgiens peuvent diffuser les opérations dans le monde entier et permettre aux étudiants en médecine d’être réellement présents dans le bloc opératoire en utilisant leurs lunettes de RV. L’équipe de The Body VR crée du contenu éducatif de RV ainsi que des simulations qui aident le processus d’enseignement médical traditionnel pour les radiologues, les chirurgiens et les médecins. Je crois qu’il y aura d’autres initiatives de ce genre très bientôt !

2) La réalité augmentée

Comme il y a beaucoup de confusion autour de la RV et de la RA, laissez-moi être clair : la RA diffère de la RV par deux caractéristiques très importantes. Les utilisateurs de la RA ne perdent pas le contact avec la réalité, tandis que la RA met l’information à la vue le plus rapidement possible. Grâce à ces caractéristiques distinctives, elle a un énorme potentiel pour aider les chirurgiens à devenir plus efficaces lors des opérations. Qu’il s’agisse de réaliser une procédure peu invasive ou de localiser une tumeur dans le foie, les applications de santé de la RA peuvent contribuer à sauver des vies et à traiter les patients de manière transparente.

Comme on pouvait s’y attendre, le marché des antirétroviraux est en pleine effervescence. De plus en plus d’acteurs apparaissent sur le terrain. Démarrage prometteur, Atheer développe l’application AiR dans le nuage, compatible avec Android et complémentaire, afin de stimuler la productivité, la collaboration et le rendement. La société Medsights Tech a développé un logiciel pour tester la faisabilité de l’utilisation de la réalité augmentée pour créer des reconstructions précises de tumeurs en trois dimensions.

Cette technologie complexe de reconstruction d’images permet aux chirurgiens :

  • d’obtenir des clichés radiographiques en temps réel, sans aucune exposition aux radiations.
  • d’interagir avec les organes et les tissus spécifiques du patient dans un espace 3D ouvert.
  • d’identifier, d’évaluer et de disséquer immédiatement les structures cliniquement significatives.

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