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Vers une digitalisation de l’administration française

par Manuel

La digitalisation de l’administration française lancée depuis quelques années connaît un bond phénoménal avec l’utilisation sans cesse croissante des services numériques par les ménages français. Cette évolution significative de la dématérialisation de l’administration ainsi que de son usage est tout aussi généralisée dans toute l’Europe. Faisons maintenant le point sur sa mise en place.

Dématérialisation de l’administration française : un avenir sûr

Les services publics numériques se développent sans cesse (services en ligne, applications smartphone, échanges dématérialisés de données, etc.). Ils se révèlent très bénéfiques pour les usagers en termes de simplicité, d’efficacité ainsi que de réactivité. Ils simplifient non seulement la vie des usagers, mais optimisent également le traitement des dossiers au niveau de l’administration (en temps, en coût de gestion et qualité de suivi). Un tableau de bord piloté par le SGMAP (Secrétariat général pour la modernisation de l’action publique), en collaboration avec les ministères, permet de suivre efficacement, et ce, tous les ans depuis 2014, l’utilisation des services publics numériques ainsi que la satisfaction des usagers. Le tableau de bord contient :

  • Les résultats obtenus d’une enquête annuelle auprès des Français sur leur recours aux services publics dématérialisé, pendant les douze derniers mois, ainsi que leur satisfaction ;
  • La part réelle effectuée de manière dématérialisée pour 30 démarches très fréquentes (elle est recueillie auprès des services concernés), ainsi que le but pour l’année en question.

Environ 70 % des Français trouvent déjà très remarquables les progrès réalisés dans le processus de dématérialisation de leur administration. En effet, depuis que le Président français a manifesté sa volonté forte de développer les services publics numériques et d’en faciliter l’accès, le résultat ne cesse de s’améliorer.

La dématérialisation de l’administration française touche désormais plusieurs domaines

Une multitude de domaines publics connaissent la digitalisation (l’état civil, la sécurité sociale, la santé, la fiscalité, l’emploi, le chômage, etc.). De même, toutes les étapes de la démarche le sont désormais (de la demande au paiement en passant par l’envoi de formulaire et la numérisation des documents).

Grâce aux innovations de la technologie, les Français pourront désormais tout effectuer en ligne. Nul besoin de se présenter en personne à la mairie par exemple pour obtenir un document d’état civil. Via internet, on peut désormais faire une demande d’acte de naissance partout sur le territoire français, et ce, sans se déplacer.

L’inscription aux listes électorales, la réalisation de carte grise et le renouvellement de passeport sont autant d’autres services accessibles en ligne. Par ailleurs, les services santé en ligne ne se limitent plus au changement d’adresse. À partir d’un ordinateur ou d’un smartphone, on peut effectuer diverses procédures (demander une attestation de droit par exemple).

Une multitude de services numériques centralisés et accessibles sont donc proposés par les sites du gouvernement et des mairies communales ainsi que de prestataires en ligne agréés par l’État. Il faut dire que l’ambition du gouvernement français est de parvenir à une digitalisation complète de l’administration française. Ainsi, 100 % des démarches administratives pourront être réalisées en ligne par les Français.

La France : premier pays européen en matière d’E. gouvernement

D’après une étude 2014 de l’ONU, la France occupe la première place, devant l’Allemagne, la Belgique et l’Autriche, dans le classement des pays européens en termes de digitalisation des services publics. Et elle défend fortement cette place à travers l’optimisation continuelle de ses services administratifs. La commission européenne a mis en place un agenda digital pour l’Europe dans le cadre duquel il publie des chiffres chaque année sur l’utilisation des services publics numériques par les citoyens. Ce qui permet de faire une comparaison de la France avec les autres pays européens. Un nouvel indicateur a été lancé depuis 2015 pour évaluer la croissance de l’économie numérique de l’Europe.

Le rapport dressé par le Secrétariat général pour la modernisation de l’action publique (SGMAP) sur les services numériques les plus utilisés par les usagers français en 2017 démontre qu’un tiers des citoyens français remplissent leur déclaration d’impôts via internet. Mais, ce n’est pas encore le cas pour le reste des services. C’est alors sur ces derniers que la plupart des actions d’optimisation se porteront. En ce moment, le gouvernement français travaille pour :

  • une simplification ergonomique ;
  • une accessibilité facilitée ;
  • une communication plus efficace à l’endroit des ménages français.

Il n’y a nul doute que d’ici quelques années, le numérique occupera une place de plus en plus prépondérante dans l’administration française.

Horizon 2022 : vers une révolution numérique de l’administration française

C’était à l’automne 2017 que le 1er ministre français Édouard Philippe aux côtés du secrétaire d’État chargé du numérique Moumir Mahjoubi et du ministre de l’action et des comptes publics Gérald Darmanin a lancé « Action publique 2022 », le plus ambitieux programme de l’État. Ce programme vise l’augmentation de la qualité des services administratifs, la modernisation du travail des agents publics ainsi que la réalisation d’économies. Grâce à ce projet, l’état compte réduire les dépenses publiques pour le contribuable et parvenir à une économie de 4,5 milliards d’euros d’ici 2020. Mais, il est tout de même conscient que pour économiser, il faut d’abord dépenser. À cet effet, il a planifié un investissement remarquable de 700 millions d’euros, dont 200 pour le compte de 2018. C’est la toute première fois que le gouvernement français fait un engagement financier aussi important pour la réforme des services publics.

Le bénéfice citoyen au cœur de la numérisation des services publics français

L’amélioration de la qualité des administrations constitue le principal objectif du programme « Action publique 2022 », soit une dématérialisation à 100 % des services publics d’ici 2022. Pour simplifier la vie des usagers, toutes les procédures administratives seront numérisées. Ainsi, tous les services publics vont être accessibles en ligne. Des applications mobiles sont également prévues. FranceConnect est le dispositif qui permet aux usagers d’accéder aisément aux services publics en ligne. Réaliser sa demande de CMU-C, d’ACS, mais également de bourses ou de permis de construire ainsi que des formalités de rentrées scolaires est désormais possible en ligne.

Avec le forum de l’Action publique, les usagers français seront directement questionnés sur les services ainsi que sur leur amélioration. L’objectif est de créer un lien entre les citoyens français, les agents et les organisations syndicales pour une certaine optimisation des démarches à travers un dialogue social.  Il faut dire que l’automatisation des tâches récursives et chronophages offre incontestablement un gain de facilité et de temps, particulièrement moins de stress.

La France : premier pays européen en matière d’e. gouvernement

D’après une étude 2014 de l’ONU, la France occupe la première place, devant l’Allemagne, la Belgique et l’Autriche, dans le classement des pays européens en termes de digitalisation des services publics. Et elle défend fortement cette place à travers l’optimisation continuelle de ses services administratifs. La commission européenne a mis en place un agenda digital pour l’Europe dans le cadre duquel il publie des chiffres chaque année sur l’utilisation des services publics numériques par les citoyens. Ce qui permet de faire une comparaison de la France avec les autres pays européens. Un nouvel indicateur a été lancé depuis 2015 pour évaluer la croissance de l’économie numérique de l’Europe.

Le rapport dressé par le Secrétariat général pour la modernisation de l’action publique (SGMAP) sur les services numériques les plus utilisés par les usagers français en 2017 démontre qu’un tiers des citoyens français remplissent leur déclaration d’impôts via internet. Mais, ce n’est pas encore le cas pour le reste des services. C’est alors sur ces derniers que la plupart des actions d’optimisation se porteront. En ce moment, le gouvernement français travaille pour :

  • une simplification ergonomique ;
  • une accessibilité facilitée ;
  • une communication plus efficace à l’endroit des ménages français.

Il n’y a nul doute que d’ici quelques années, le numérique occupera une place de plus en plus prépondérante dans l’administration française.

La question de la sécurisation des données : une problématique supplémentaire

Il est de toute évidence que les services numériques connaissent une avancée considérable et que les citoyens, non seulement en France, mais également dans toute l’Europe, sont prêts à utiliser les services en ligne. Seulement, les citoyens ne sont pas encore suffisamment confiants en ce qui concerne la capacité des gouvernements à assurer et garantir la confidentialité ainsi que la sécurité de leurs données. Les exigences en la matière étant très croissantes, une Agence européenne pour la confiance numérique a été mise en place en vue de régulariser les grands sites numériques nationaux. À l’échelle européenne, d’autres dispositions numériques ont également été prises (plan cybersécurité, constitution d’une base de données commune, transmission fluide des données échangées, échange obligatoire d’informations, etc.). Par ailleurs, il faut noter que de nombreuses mesures pour le succès des démarches en ligne sont prises.

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